A quoi reconnaît-t-on une barquette marseillaise ?

Les barquettes marseillaises se reconnaissent à leur galbe, adapté à la navigation dans la baie de Marseille.


Le capian, pièce d'étrave située à l'avant, sert à amarrer le bateau. Sa forme allongée rehaussée de « joues » est symbole de virilité. Sa forme et sa taille font office de signature du constructeur du bateau.

 

 

Les barquettes fonctionnaient à l'origine à la voile. C'était un moyen de reconnaitre les barquettes des autres bateaux, autrefois. L'apparition du moteur à partir des années 1920 viennent modifier les formes de la barquette, qui s'arrondissent à l'arrière. Aujourd’hui presque toutes motorisées, seule une centaine d'entre elles navigue encore à la voile sur l'ensemble du bassin méditerranéen.

 

De la pêche à la plaisance, la barquette reste dépositaire de la culture du cabanon. Hier utilisées pour la pêche professionnelle, elles sont aujourd'hui très majoritairement dédiées à la plaisance et à la pêche de loisir, pour lesquelles elles offrent une excellente tenue en mer. De nombreuses barquettes ont été construites pour la plaisance, comme en témoignent leurs aménagements : le « roof » par exemple, cabine ajoutée pour le confort des plaisanciers, apparaît sur les barquettes dès les années 1920, date à laquelle la navigation de plaisance se démocratise.

 

Aujourd'hui, la plupart des barquettes disposent de cabines, sont motorisées et parfois même transformées par leurs propriétaires. Cependant, la barquette est encore l'outil de travail des patrons pêcheurs dits « petits métiers » marseillais : on compte en effet une trentaine de marins pêcheurs sur barquettes traditionnelles sur la seule ville de Marseille.

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